Congrès 2021 de l’ANR par Sandy McKean

De crainte de diluer l’essentiel du message, je vais aller droit au but.

Voyez dans cet article un appel à tous les membres de l’association des retraités à travailler activement pour aider à augmenter notre effectif. Deuxièmement, à répondre au cri de ralliement en faveur d’une lutte vigoureuse pour avoir une place à la table quand il s’agit de revendiquer de meilleurs avantages pour nos membres.

Sans vouloir tracer un portrait trop sombre de la situation, voici quelques-unes de mes observations au cours des derniers mois en tant que membre de l’un de quatre comités à qui l’on a confié la tâche de jeter les bases d’un plan d’action triennal pour le congrès national de l’ANR qui a eu lieu en mai dernier.

Tout d’abord, permettez-moi de revenir en arrière. Lorsque j’ai pris ma retraite il y a 14 ans après une carrière de 35 ans à la CBC, il ne m’est jamais venu à l’esprit de ne PAS devenir membre de l’ANR. Pour ma part, je quittais un endroit que j’aimais et je ne voulais pas perdre les liens que j’avais développés au fil de ma carrière.

Devenir membre de l’ANR m’a permis de rester mobilisé. J’ai pu rester au courant des enjeux relatifs à ma pension et participer à des activités sociales dans ma section. Il y avait toujours des bribes de nouvelles au sujet des membres et des activités de l’Association dans ses relations avec la SRC/CBC.

À la fin de 2020, j’ai donc proposé mon nom pour faire partie de l’un des quatre comités responsables d’examiner les enjeux relatifs à la défense de nos intérêts, au recrutement, à la diversité et aux communications. Je me suis retrouvé dans le comité sur la défense de nos intérêts.

Au cours de l’automne et de l’hiver, les membres du comité se sont réunis à de nombreuses reprises pour préparer un rapport. Notre comité était diversifié, étant composé de deux collègues de la SRC au Québec, un membre de la CBC des Maritimes et de moi-même, qui avait travaillé dans quatre endroits pour finir à Toronto.

Les quatre rapports terminés ont servi de base aux discussions de la réunion ZOOM d’une journée du congrès annuel, le 18 mai. Au cours de la matinée, chaque comité a fait une présentation, suivie dans l’après-midi par des séances ouvertes permettant aux participants de fournir des commentaires et des suggestions sur la façon dont l’ANR devrait procéder à l’avenir.

Des dizaines de recommandations ont été formulées.

Le point principal que j’ai retenu, c’est que notre effectif est légèrement au-dessus de 50 % de tous les retraités de la Société. Tomber sous le seuil de 50 % serait un désastre, cela signifierait que l’ANR pourrait perdre son statut d’association et, plus important encore, sa voix auprès de la SRC/CBC en ce qui concerne les questions touchant aux pensions et aux avantages sociaux, non seulement pour nous, mais pour nos conjoints aussi. Les nouveaux membres sont très importants pour toute organisation – ils apportent des idées nouvelles, des occasions stimulantes et de la diversité.

La transparence est également importante. Comme l’un des membres de notre comité l’a souligné, où est la démocratie dans l’Association? Un petit groupe de délégués a voté pour une nouvelle liste de dirigeants de l’ANR quelques jours après la fin du congrès. Je suis l’un de ceux qui ont voté.  Le droit de vote pour l’équipe de direction devrait revenir à tous les membres. Voilà un message on ne peut plus clair qui incite à adhérer et à participer à l’anr : plus notre voix sera forte, mieux ce sera pour tous.

De nombreux défis attendent l’ANR, y compris une sérieuse campagne de recrutement, l’élaboration d’une stratégie de lobbying efficace auprès de la haute direction de la SRC/CBC, la création d’une identité pour l’ANR tout en maintenant de solides relations avec les syndicats de la SRC/CBC et les autres syndicats de la fonction publique, de même qu’avec d’autres associations qui partagent des intérêts similaires.

Nous savons tous que les temps ne sont pas faciles. La COVID-19 a bouleversé notre monde. En tant qu’association qui défend les intérêts des retraités de la SRC/CBC et de leurs familles, gardez ceci à l’esprit : sans association, nous n’avons pas voix au chapitre. Le régime de retraite de Radio-Canada/CBC a De temps à autre affiché un excédent qui, dans le passé, a servi à améliorer nos prestations. La direction de l’anr vient tout juste d’annoncer qu’un arbitre a été nommé pour travailler avec la src/cbc et les employés sur la question de savoir s’il y a des fonds pour contribuer à améliorer nos prestations– ou pour distribuer le surplus entre les participants actifs du régime de retraite et les conjoints survivants en fonction de leur niveau de cotisations.

Alors revenons à l’essentiel :

Chacun de nous peut aider à relever les défis à venir. N’oubliez pas que l’ANR représente tous les retraités de la SRC/CBC – depuis les présidents jusqu’au personnel administratif, aux programmeurs et aux personnes qui œuvrent pour que les Canadiens puissent prendre connaissance des histoires qui nous lient les uns aux autres.

Lorsque vous rencontrez d’anciens collègues, demandez-leur s’ils sont membres de l’ANR. Dans la négative, informez-les de ce qu’ils manquent et dites-leur comment ils peuvent aider à faire une différence. Invitez-les à adhérer à l’ANR puisque c’est le nombre qui fait la force.

mckean.sandy@gmail.com